Plusieurs pistes à explorer :

Le 22 mars dernier, l’Inserm (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) publiait un article annonçant le lancement d’un nouvel essai clinique européen afin d’évaluer des traitements possiblement prometteurs contre le Coronavirus. Cet essai clinique, soutenu par les projets Combate, Prepare et Recover, et dirigé par le docteur Florence Ader (infectiologue au service des maladies et infectieuses et tropicales à l’hôpital la Croix-Rousse au CHU de Lyon) va évaluer quatre traitements expérimentaux, dont font partis le remdesivir, le lopnavir en association avec le ritonavir. D’après le docteur Florence Ader, l’étude de l’impact de ces molécules antivirales sur le Covid-19 se base sur la littérature scientifique traitant du SARS et du MERS (deux autres types de coronavirus) ainsi que des premières publications chinoises concernant le SARS-COV2. Pour le docteur Florence Ader, l’avantage de cet essai clinique sera que les équipes en charges des protocoles pourront très vite écarter les traitements expérimentaux inefficaces et tester d’autres molécules que les données scientifiques récentes feront émerger dans les différentes études contre la lutte du Covid-19.

3200 patients européens, dont au moins 800 français, mais aussi de Belgique, des Pays-Bas, du Luxembourg, du Royaume-Uni, de l’Espagne et de l’Allemagne participeront à l’essai clinique.Les traitements administrés seront aléatoires, mais toujours connus des médecins et des patients, et leurs efficacités sera évaluée dès quinze jours après le lancement de l’essai.

Dans un article “santé”, le 24 mars, le site “science et avenir” publiait une liste des différents traitements envisagés à ce jour par la communauté scientifique dans la lutte contre le coronavirus.

D’après l’article, plusieurs types de traitements sont envisagés, et dans la liste, on retrouve notamment le remdesivir, qui était à l’origine un anti-viral conçu pour lutter contre la souche Ebola, mais inefficace sur celui-ci. Son utilisation sur des patients en Chine, mais aussi sur deux patients au Etats-Unis atteints par le covid-19 à donné des résultats prometteurs. La piste des anticorps (soit utiliser les anticorps de malades guéris, soit les fabriquer en laboratoire) semble aussi envisagée, ainsi que d’autres, notamment dans tout ce qui est antibiotiques, anti-inflammatoires, voir même, les anti-diabétiques. Les chercheurs et médecins ne veulent écarter aucune piste en ce qui concerne la lutte contre le coronavirus.

Plusieurs traitements possibles en cours de tests, mais la chloroquine reste au cœur des débats.

Lors de son point presse du 23/03, Olivier Véran, Ministre des Solidarités et de la Santé, annonçait que la prescription de l’hydroxychloroquine (un dérivé du chloroquine) ne serait autorisé que pour des patients atteints gravement par le Covid-19 et avec l’avis général de l’équipe médicale et sous surveillance stricte. Ce médicament, dont l’application sur des patients atteints par le coronavirus fait encore débat dans la communauté scientifique, fait parti des traitements expérimentaux dans l’essai clinique qu’a ouvert l’Inserm.

Dans le même univers : https://www.directmag.com/sante-medecine/info1810/lindustrie-des-masques-de-protection-face-au-coronavirus.html

Le monde vit avec effroi les ravages du coronavirus. Les entreprises ont vu leur chiffre d’affaires diminuer de manière drastique. Seule l’industrie des masques de protection respiratoire a réussi à sortir son épingle du jeu. Il a été mis à la disposition des populations plusieurs types de masques de protection respiratoire.

La prolifération des masques jetables

Les masques de protection sont placés sur le visage afin de filtrer les bactéries et les virus pour diminuer le taux de contamination au Coronavirus. Le masque de protection respiratoire de type ”chirurgical” est un masque anti-projections utilisé dans le but d’éviter la projection des sécrétions découlant des voies aériennes lors de l’expiration. La salive de la personne malade contient des agents infectieux assez transmissibles. Il est indispensable de se servir des masques jetables pour éviter toute contamination. Les masques chirurgicaux filtrent l’air au cours de l’expiration. Ces masques sont conseillés particulièrement aux personnes infectées par le virus afin de stopper les potentiels postillons de salive bactériologique. Le masque est exigé de chaque personne infectée ou récemment au contact d’une personne malade du coronavirus. Pour tirer au maximum les intérêts financiers, les industries fabriquent des masques dont la durée de vie n’est que de 3 heures maximum. Ce sont des masques beaucoup moins efficaces car le risque infectieux est palpable. Ils sont livrés aux pharmacies d’officine de par le monde.

La course vers les masques spécialisés

Plusieurs entreprises ont vu le jour pour mettre sur le marché des masques spécialisés de type FFP2 ou FFP3. Ce sont des masques de protection respiratoire à titre individuel très performants. Ils permettent de protéger au mieux les porteurs contre les risques d’inhalation des agents infectieux transmissibles par la voie aérienne. Le masque de type FFP2 ou FFP3 est constitué d’une pièce faciale de type demi-masque ou masque complet ainsi que d’un dispositif permettant la filtration. Les filtres sont intégrés au système de protection pour durer 3 à 8 heures. Le port des masques de type FFP2 ou FFP3 est exigé en principe des personnels de soins ou des individus en contact permanent avec des malades. Les cartouches filtrantes fabriquées par les industries sont lavables, réutilisables et épousent parfaitement la forme du visage. Les filtres de cartouches sont capables de protéger pour une durée de vingt heures. L’industrie des masques de protection respiratoire se porte mieux même si la société mondialisée est profondément fragile. D’autres types de masques respiratoires sont commercialisés pour faire face à la pandémie du coronavirus dans le monde.

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