Le secteur de la Medtech est en plein essor mais ce n’est pas le seul. Les biotechnologies médicales et l’e-santé sont aussi promis à un bel avenir. Dans un contexte où le vieillissement des populations ne fait qu’augmenter, les métiers de la recherche scientifiques et du développement de nouvelles solutions numériques ont leur carte à jouer. Panorama des dernières évolutions de ce marché.

La Medtech, c’est quoi ?

La Medtech fait partie d’un secteur plus global nommé le Healthtech. Il regroupe toutes les sociétés et startups qui innovent afin d’améliorer le secteur de la santé. Au côté de la Medtech, on retrouve donc également l’e-santé est les biotechnologies médicales. Chacune remplit un rôle bien précis :

• Medtech: De la détection précoce de maladies au suivi des pathologies jusqu’à l’allongement de la durée de vie, le secteur travaille l’amélioration de la prise en charge des patients grâce aux innovations technologiques.
• Biotechnologies : La recherche médicale vise l’amélioration des traitement et l’éradication des maladies avec pour objectif final de prolonger l’espérance de vie.
• E-santé: Ce secteur s’attèle à trouver des solutions innovantes pour la digitalisation des parcours de soin ainsi que la détection précoce de maladies ou encore améliorer la prise en charge des malades.

Pourquoi la Medtech est aujourd’hui un secteur florissant ?

Plusieurs facteurs rentrent en ligne de compte pour expliquer l’essor de la Medtech. Il y a tout d’abord le développement des technologies numériques qui touche aujourd’hui à peu près tous les secteurs d’activité. En parallèle, les demandes de soins sont croissantes. Saviez-vous par exemple que les dépenses de santé en France augmentent plus vite que notre PIB ?

Couplé à ces deux premiers points, il faut également relever que les exigences des patiences en matière de prise en charge se sont accrues, le nombre de pathologies chroniques s’accroit et le vieillissement de la population ne fait qu’augmenter… En clair, c’est une histoire de contexte ou plus précisément, nous vivons des évolutions sociétales naturelles qui font que la Medtech devient incontournable pour optimiser le fonctionnement du secteur de la santé.

Medtech, où en est-on ?

Aujourd’hui, environ 2 millions de personnes exercent dans le secteur de la santé. Ce groupe représente 7% de la population active avec une prédominance de médecins, aides-soignants et infirmiers. La Medtech joue un rôle à un niveau différent puisque le secteur fait appel à d’autres spécialisations. Ce sont notamment les métiers tournant autour de l’innovation technologique appliquée à la santé qui vont émerger dans les prochaines années. Ils ont pour mission d’inventer la médecine de demain.

L’OMS prévoit la création de 40 millions de nouveaux emplois dans le monde d’un haut niveau de spécialisation. En France, le chiffre d’affaires de la Medtech est de 28 milliards d’euros. Le marché se répartit entre 1 3000 entreprises (dont 92% de PME) spécialisées dans les nouveaux dispositifs médicaux. Parmi elles, 13% dédient leurs activités à la R&D.

Medtech, 3 exemples de métiers porteurs

Ces métiers que nous allons brièvement vous exposer existent déjà dans le secteur de la Medtech. Ils sont considérés comme essentiel et touchent principalement au numérique :

• Consultant en transformation clinique: véritable passerelle entre technologie numérique et environnement clinique, ce spécialiste se charge d’identifier les besoins du secteur médical et vérifie l’adéquation des solutions numériques proposées au regard des normes de sécurité à respecter.
• Healthcare data scientist : ces experts de la donnée possèdent un savoir-faire « mutlicasquette ». Ils sont à la fois des spécialistes du commercial, de l’informatique et des nouvelles technologies. Leur rôle est de traiter la data afin d’améliorer la gestion de la santé et des soins ainsi que d’aider la médecine de précision.
• Spécialiste de la cybersécurité : ces experts ont pour rôle de protéger toutes les données médicales contre d’éventuels piratage. Ils doivent concevoir des solutions pour mettre à l’abri toutes les infrastructures hypersensibles du secteur.

Que ce soit dans le domaine professionnel ou personnel, les écrans font partie intégrante de nos quotidiens. Mais travailler derrière un ordinateur tous les jours n’est pas sans risques pour la santé à cause des mauvaises postures que l’on adopte. Elles pourraient nous permettre de nous sentir bien sur le moment, mais à la longue, leurs impacts peuvent être problématiques, voire même dangereux. Immédiatement, découvrez les bonnes postures à adopter derrière un écran.

Les bonnes postures du corps

• La tête: Quand on est devant l’écran d’ordinateur, la tête doit se trouver au-dessus des épaules, elle est droite et adossée à la chaise. Le haut de l’écran est au niveau des yeux. Si l’écran est trop haut ou trop bas, on a tendance à tirer sur la nuque. Pour le regard, il doit être posé légèrement vers le bas sans inclinaison du cou. Idéalement, l’écran se place entre 50 et 70 cm des yeux. L’angle de vue idéale est entre 20 et 22°. S’il y a du soleil, on ferme les stores ou les rideaux afin de limiter la lumière gênante sur l’écran, ça aide aussi à ne pas trop fatiguer les yeux. Vous serez peut-être intéressé par ce site .
• Le buste: Pour une bonne posture devant l’ordinateur, le dos doit être calé contre le dossier de la chaise pour avoir la colonne vertébrale droite. Il ne doit pas être arrondi. Au besoin, on installe un petit coussin derrière. Aussi, le corps doit être proche du bureau. Pour les épaules, elles sont relâchées avec les bras près des côtes, ils sont perpendiculaires au corps pour former un angle droit. Pour la bonne position des bras, on se sert des accoudoirs de la chaise. Quant aux poignets, ils sont à plat, mais pas en appui sur le bureau. Si nécessaire, on emploie un repose-poignets. La distance entre le clavier et le bord du bureau est de 15 cm pour simplifier le bon positionnement des bras.
• Le bas du corps: Il faut s’asseoir bien au fond de la chaise afin que le dos soit parfaitement maintenu. Les pieds sont à plat au sol si on est bien assis à notre bureau. On ne les allonge pas, et on ne les croise pas. C’est important, car les pieds peuvent aussi être à l’origine du mal de dos. L’utilisation d’un repose-pied est d’une grande aide afin de simplifier la circulation sanguine. Cet équipement doit permettre aux jambes de respecter l’angle de 90 ° entre les mollets et les cuisses. Concernant les genoux, ils sont à la même hauteur que les hanches pour former un angle droit.

Nos autres conseils

Tout d’abord, en cas de problème particulier, vous devriez faire appel à une entreprise spécialisée. Pour ne pas fatiguer les yeux, on pense à les cligner régulièrement. On oublie souvent de le faire quand on est trop concentré sur ce qu’il y a à l’écran. Quand on ne fait pas ça, le soir, les yeux sont secs, et ça fait pleurer. Aussi, toutes les 2 heures, on ferme les yeux durant une vingtaine de secondes. On les fait tourner dans le sens des aiguilles d’une montre. Mais encore, on se lève de notre chaise au moins toutes les heures, et on fait quelques pas afin de dégourdir les jambes. Rester dans une position assise pendant des heures n’est pas bon, et ce, même si l’on a les bonnes postures. Il faut également bien s’hydrater pour se protéger des maux de tête et autres douleurs. Les professionnels de santé recommandent au moins 1,5 litre d’eau par jour. Gardez toujours en tête les risques de mauvaises postures devant l’ordinateur. On parle des douleurs dans le dos et dans la nuque pouvant causer une sciatique ou une hernie discale, les risques cardiovasculaires empêchant la circulation du sang vers les muscles à cause de la compression des vaisseaux sanguins, les troubles oculaires, les problèmes de sommeil, les maux de tête, le syndrome du canal carpien…