Sur internet, il existe une technique marketing infaillible qui permet aux entreprises d’atteindre une forte croissance en un rien de temps. Il s’agit du growth hacking. Connu également sous le nom de hacking de croissance, piratage de croissance ou encore bidouillage de croissance, le growth hacking a fait sa première apparition en 2010. C’est un ensemble de stratégies marketing inventé par l’américain Sean Ellis. A noter que c’est ce dernier qui est à l’origine du succès du DropBox. Aujourd’hui, ceux qui se servent de techniques marketing pour augmenter leur visibilité sur le web ont tendance à confondre le growth hacking et le social média. Or, ce sont deux choses complètement différentes. Dans cet article, Michele tecchia, professionnel du marketing nous apprend quelles sont les différences entre piratage de croissance et social média.
Qu’est-ce que le growth hacking ? par Michele Tecchia
Michele Tecchia pense que le growth hacking est avant tout une façon de penser. Et les professionnels qui les pratiquent sont connus sous le nom de growth hacker. Le growth hacking est un ensemble de techniques non conventionnelles conçu pour favoriser la croissance d’une entreprise dont les budgets sont limités. Aujourd’hui, il est considéré comme la stratégie digitale par excellence. Si le growth hacking a quelques ressemblances avec le growth marketing en surface. Les deux sont totalement différents si on analyse en profondeur. Pour faire simple, le growth marketing combine la stratégie marketing de la marque & de la performance. Son principal objectif est de générer des revenus sur le long terme via la monétisation des clients, la fidélisation à la marque… Le growth hacking quant à lui est un peu plus différent. Dans le livre Hacking Growth, Sean Ellis et Morgan Brown définit le growth hacking comme suit : « Cette technique n’est autre qu’une approche rigoureuse visant à assurer une croissance rapide du marché par l’expérimentation interfonctionnelle à vitesse élevée ». Avec ce dernier, la mission principale est d’assurer la croissance en se servant de tous les moyens dont on a à sa disposition. Contrairement à un marketeur, un growth hacker prend en compte tous les aspects de la pyramide de vente. Cela va lui permettre de déterminer les stratégies de développement les plus efficaces.
Différence entre social média et growth hacking
Comme cité ci-haut, le growth hacking est une technique qui cherche à faire croître une entreprise rapidement. Le professionnel qui le pratique se sert de tous les moyens dont il a à sa disposition pour atteindre ses objectifs. Rien qu’avec sa définition, on peut apercevoir que le growth hacking est différent du social média. Certes, nombreux sont les entreprises qui passent par le social média comme Méta, Tik Tok ou encore Instagram pour se faire connaître. Mais ces derniers restent encore moins efficaces par rapport au growth hacking. D’ailleurs, le social média fait partie des outils utilisés par les growth hacker. En même temps, on peut aussi se servir du growth hacking pour augmenter l’audience dans les réseaux sociaux. Selon michele tecchia, la réussite d’un growth hacking dépend de ce qu’on appelle facteur blitz. C’est ce moment où les abonnés, les amis et tous les followers parlent de soi en même temps. Mais comment faire en sorte que cela arrive ? Eh bien, on peut commencer par publier quotidiennement un contenu pertinent tout en restant actif sur les réseaux. Après, on peut aussi utiliser les hashtags pour optimiser le référencement naturel des contenus. Il est conseillé de ne pas dépasser 5 à 6 hashtags par post. Sur Instagram, le piratage de croissance permet de booster la notoriété. Sur Meta par contre, il assure plus de visibilité. Enfin, sur LinkedIn, le growth hacking est efficace pour générer des leads.