Vous aimez la randonnée, mais souhaitez diversifier vos aventures en plein air ? Alors, essayez la montagne. Cette option de randonnée vous permet de combiner plusieurs types d’activités physiques et de profiter pleinement de la nature. Une préparation rigoureuse est essentielle. Elle comprend 5 étapes principales, chacune étant décrite en détail dans cet article.

Choisir un itinéraire adapté

Si vous prévoyez une randonnée en montagne, commencez par choisir un itinéraire adapté. Il doit correspondre à vos envies et à vos capacités, être sûr et agréable.

La durée est un point important à prendre en compte. Il est préférable de choisir des itinéraires courts et moyens pour les personnes débutant dans la randonnée en montagne. Idéalement, ces itinéraires devraient être parcourus en 2 jours maximum, en tenant compte des retards, qu’ils soient obligatoires ou potentiels. La difficulté de l’itinéraire est un autre critère important. Il est conseillé aux débutants de choisir des itinéraires de difficulté moyenne pour acquérir une expérience enrichissante. Il s’agit d’itinéraires d’une longueur de quelques dizaines de kilomètres et d’un dénivelé allant jusqu’à 500 m.

Un autre critère essentiel pour les débutants est l’accessibilité. L’itinéraire doit être situé à proximité d’une agglomération, d’un centre de loisirs ou d’un endroit facilement accessible en voiture ou en transports en commun. Le point de départ et d’arrivée doivent respecter ces critères. La seule exception concerne les itinéraires commençant et se terminant au même endroit (sentier circulaire). Il est également important de trouver un sentier de montagne bien balisé. Ainsi, même un débutant peut déterminer la bonne direction sans l’aide d’un équipement de navigation moderne.

Évaluer sa condition physique

Avant de commencer une épreuve, il est nécessaire de s’entraîner. La randonnée en montagne ne fait pas exception. Si vous êtes débutant, suivez un cycle d’entraînement qui vous aidera à améliorer vos indicateurs tels que la force physique et l’endurance. Une attention particulière doit être portée à l’entraînement de vos jambes, car elles seront sollicitées au maximum lors d’une randonnée en montagne. Il est également important de soigner les muscles de votre dos, car pendant l’épreuve, vous devrez porter un sac à dos contenant de nombreux objets essentiels.

Après l’entraînement, il est important de vérifier votre condition physique. Pour ce faire, vous pouvez effectuer une courte randonnée d’essai en montagne et évaluer ses résultats. Vous pouvez également emprunter de longs itinéraires plats. Tout cela vous aidera à déterminer votre niveau de préparation pour une épreuve aussi difficile qu’une randonnée en montagne et à acquérir des compétences spécifiques.

Lors de l’entraînement, privilégiez un rythme de marche modéré, que vous pourrez ajuster régulièrement. Il est également recommandé de prévoir des temps de repos et d’expérimenter différents équipements. Cet entraînement simulera une véritable randonnée en montagne, parsemée de passages difficiles et de zones dangereuses.

Préparer son équipement

Partir en randonnée en montagne sans équipement est non seulement stupide, mais aussi dangereux. C’est pourquoi, avant de partir, il est essentiel de préparer des dizaines d’articles essentiels. Tout d’abord, il est conseillé d’acheter des vêtements adaptés. Leur choix dépend de la saison et des conditions météorologiques. Idéalement, un randonneur devrait avoir une tenue de base et une tenue de rechange en cas d’imprévu. Des chaussures sont également indispensables. Pour les randonnées en montagne, il est recommandé de choisir des chaussures de trekking qui protègent la cheville des contraintes excessives et offrent une bonne adhérence sur toutes les surfaces.

Une attention particulière doit également être portée au sac à dos. Il doit être spacieux, mais pas trop grand, sinon il sera difficile de franchir les obstacles. Il doit également être doté d’un dos anatomique, d’une ceinture pectorale ou abdominale et de nombreuses petites poches. Il est également essentiel de préparer des outils de navigation. Outre les gadgets modernes, une carte papier et une boussole devraient être placées dans le sac à dos. Qui sait, peut-être qu’un jour elles vous aideront à trouver le bon chemin jusqu’au point d’arrivée.

L’équipement obligatoire pour les randonneurs en montagne comprend une trousse de premiers secours, de l’eau potable, des aliments compacts mais riches en calories, une lampe de poche, des lunettes de soleil, des allumettes/un briquet, un couteau, une corde et des sacs étanches. Si vous prévoyez une randonnée de deux jours, vous devez compléter la liste d’équipement avec tout ce qui vous permettra de passer la nuit en toute sécurité en montagne (abri contre la pluie, matériel de couchage, lunettes de vision nocturne).

Assurer sa sécurité

La randonnée en montagne est toujours dangereuse. Pour se protéger des ennuis, débutants et aventuriers expérimentés doivent respecter quelques règles de base. Tout d’abord, il est important d’informer ses proches de son projet. Ainsi, les sauveteurs sauront où mener les recherches en cas de problème. Ensuite, il est important de surveiller la météo. Au début, l’étude des prévisions météorologiques ne suffira pas, car les conditions en montagne sont souvent imprévisibles et changent plus vite que l’accès au prochain point de contrôle. Il est également important de surveiller les signes visuels d’une dégradation du temps.

Les randonneurs en montagne ne se sentent en sécurité que s’ils ne quittent pas le sentier. Tout écart augmente les risques de se perdre dans une zone inconnue ou de se retrouver dans une situation désagréable (par exemple, se blesser). Ensuite, il est essentiel de connaître les règles de premiers secours. En cas d’urgence, ces connaissances peuvent être précieuses. N’oubliez pas non plus les serpents, les insectes venimeux et les grands animaux, toujours nombreux en montagne. Un autre avantage est qu’un plan d’action préparé à l’avance peut être utilisé en cas de problème. Il permet de prendre les bonnes décisions en situation de stress et d’éviter des ennuis supplémentaires.

Apprendre les règles de conduite de base

La randonnée en montagne est une activité idéale pour ceux qui savent maîtriser leurs actions en toute situation. Si vous ne savez pas comment vous y prendre, apprenez au moins les règles de conduite de base en montagne. La plus importante est l’absence d’actions irréfléchies. Tout le monde sait qu’il ne faut pas s’approcher du bord d’un précipice ni s’appuyer sur un rocher instable, mais tout le monde ne se laisse pas abattre par son désir d’atteindre rapidement le prochain point de contrôle ou de prendre une photo sympa pour Instagram.

Le repos est une règle importante. En montagne, on peut rapidement perdre des forces et la capacité d’avancer ; il est donc essentiel de faire de courtes pauses régulièrement. Elles vous aideront à reprendre des forces et à manger et à boire au calme. La protection de l’environnement est une autre règle fondamentale. Une branche cassée, une fleur cueillie ou un déchet abandonné sur une aire de repos ne détruira certainement pas l’écosystème tout entier, mais nuira à la nature. Il est également important de manipuler le feu avec précaution et de ne pas laisser de braises, même incandescentes, sans surveillance.

La randonnée en montagne est idéale pour les amoureux de la nature et les amateurs de plein air. Elle permet, d’une part, de tester sa force, de tester son endurance et de déterminer ses limites, et, d’autre part, de profiter du paysage montagneux, du silence, de l’air pur et d’un environnement agréable. Après une préparation adéquate et l’élimination de tous les dangers potentiels, vous apprécierez cette activité et vous réjouirez de vos prochaines randonnées en montagne.

En France, quand on pense à la pluie, ce sont souvent les mêmes noms qui reviennent. Brest, bien sûr. Peut-être Lille, parfois même Paris ! Pourtant, si on prend la peine de regarder les chiffres de plus près… Ils racontent une autre histoire. Une histoire d’altitude, de montagnes et de vallées encaissées où la météo joue à cache-cache. Et souvent avez nos nerfs. À ce jeu-là, certaines villes de l’Est raflent la mise.

Alors, faut-il fuir ces ville où pleut-il le plus en France ? Ou alors au contraire : apprendre à faire avec, voire à y prendre goût ? Si vous envisagez un séjour – ou mieux, un déménagement – à Annecy, Chambéry ou Besançon, autant être bien préparé. Et peut-être même convaincu que tout n’est pas qu’affaire de ciel bleu. Suivez le guide.

Et non, ce n’est pas la Bretagne qui ouvre le bal !

Ce qui surprend, c’est le classement en lui-même. Réalisé par Holidu, on retrouve dans les premiers rangs, des villes au pied des Alpes ou du Jura. Annecy, par exemple, avec ses 9,8 jours de pluie par mois et des précipitations journalières moyennes de 4,27 mm… n’est pas seulement une carte postale alpine. C’est aussi un endroit où la pluie vient souvent s’inviter. Chambéry ? Idem. Quant à Grenoble ou Besançon, elles ne sont pas en reste avec elles aussi presque 10 jours de pluie par mois.

Mais attention à la confusion. Pluie ne veut pas dire déluge. Dans ces coins-là, on parle souvent de petites averses régulières, de ciels changeants.

Voyager sans attendre l’éclaircie

Exit cette idée de reçue : il faut du soleil pour profiter d’une ville. Non, la pluie n’empêche pas d’explorer. À condition d’être souple et de savoir expérimenter le lâcher prise. On dit souvent qu’il faut savoir danser sous l’orage. Une journée nuageuse à Annecy ? Parfait pour visiter le Palais de l’Île ou flâner dans les arcades de la vieille ville. Un après-midi humide à Dijon ? On s’engouffre volontiers dans une cave à vin, un musée ou alors, on suit la chouette dorée sur les trottoirs mouillés. La plupart de ces villes ont compris depuis longtemps que la pluie fait partie du décor. Résultat : parcours couverts, événements pensés pour toutes saisons, et surtout un rythme de vie qui ne dépend pas d’une météo idéale.

Vivre dans l’humidité : pas si compliqué

Pour ceux qui s’y installent, quelques ajustements suffisent. Un bon coupe-vent, un parapluie qui devient un accessoire de mode, des chaussures qui résistent aux flaques et surtout une mentalité moins dépendante du ciel. Dans ces régions, les habitants ne s’arrêtent pas de vivre parce qu’il pleut. Ils planifient autrement, ou pas du tout.

Certains détails changent tout : une entrée bien pensée pour ne pas inonder le salon avec ses bottes, un coin pour faire sécher les manteaux, un auvent au-dessus du balcon. À Grenoble, on voit beaucoup de loggias vitrées, justement pour ça.

Côté déplacements, on s’adapte vite aussi. Le vélo avec garde-boue, les trams bien couverts ou tout simplement de bonnes habitudes. Il ne s’agit pas d’endurer la météo, mais de vivre avec elle.

À chacun son abri

Ceux qui voyagent le savent : parfois, c’est en fuyant la pluie qu’on rate le plus beau. Un sentier forestier sous les gouttes, un café désert où le bruit des averses rythme les conversations, une photo prise juste après la pluie, quand les pavés brillent et que l’air est lavé de toute poussière.

Dans les villes arrosées, on apprend vite à profiter des lieux abrités. Médiathèques, piscines, marchés couverts, salles d’escalade, petits théâtres municipaux… Il y a toujours quelque chose à faire quand le ciel s’assombrit. Et souvent, c’est là qu’on découvre le vrai visage de la ville.

Une autre lumière sur le quotidien

La pluie change les paysages. Elle adoucit les couleurs, fait ressortir les verts, étale les reflets. Elle impose un autre tempo, plus calme, plus posé. Dans un monde saturé de bruit, de chaleur et de vitesse, ce n’est pas rien.

À Dijon, par exemple, certains quartiers deviennent presque silencieux sous la pluie. Le pas des passants ralentit, les boutiques s’illuminent plus tôt. On s’attarde dans les librairies, on prend le temps d’un goûter chaud. Vivre sous la pluie, ce n’est pas forcément s’abriter : c’est peut-être apprendre à ralentir.

Une carte météo à reconsidérer

L’étude menée récemment remet en question quelques idées trop simples. Les villes les plus pluvieuses de France ne sont pas forcément celles où l’on vit le moins bien. Bien au contraire, ce sont souvent des villes dynamiques, verdoyantes, entourées de nature, où la qualité de l’air reste meilleure qu’ailleurs.

À l’heure où les épisodes de sécheresse se multiplient, où certaines régions du Sud voient leurs sources s’épuiser, l’abondance de pluie devient même un atout. L’eau y est moins rare, les températures plus tempérées, et les espaces verts plus faciles à entretenir.

On comprend alors que vivre à Besançon ou Chambéry, ce n’est pas seulement composer avec quelques gouttes en plus. C’est aussi profiter d’un environnement plus équilibré, plus doux, moins exposé aux excès.

Si vous partez prochainement vers l’Est, ou si vous envisagez de poser vos valises dans ces villes qu’on dit « humides », gardez à l’esprit que la pluie n’est pas un obstacle. Elle demande une adaptation, oui. Mais elle offre aussi, à qui veut bien l’apprivoiser, une autre façon de voyager, de vivre, de regarder autour de soi.