Qui ne rêve pas d’avoir sa propre entreprise un jour ? Devenir son propre patron et gagner plus de liberté. Il faut savoir qu’être le chef de son entreprise, c’est pouvoir fixer soi-même sa rémunération, un épanouissement professionnel, un gain de confiance en soi, de l’expérience à acquérir et faire ce que l’on aime. En somme, avoir sa propre entreprise présente de nombreux avantages. Mais comment fait-on pour créer une entreprise en France ? Quelles sont les étapes à suivre ? On en parle dans cet article.
Les démarches administratives à suivre pour créer une entreprise
La création d’une entreprise est une décision importante. Il ne faut pas se lancer sans avoir fait d’étude préalable. La première chose à faire est de mener une étude de marché si on a déjà une idée d’entreprise. Ne jamais se lancer à l’aveugle si on ne veut pas tout perdre. L’étude de marché a pour but de vérifier la viabilité et la faisabilité du projet. Elle va également permettre de récolter des informations concernant la concurrence et de connaître les attentes des futurs clients. Ceci fait, on passe à l’élaboration du business model, noyau du business plan. Ce dernier mentionnera la rentabilité financière espérée, la valeur ajoutée qu’on offre aux clients, l’offre des services proposés, etc. Quand on crée une entreprise, il faut commencer au plus bas de l’échelle avant d’arriver aux démarches administratives. Une fois que tout a été mis en place, on procède au choix de la forme juridique. Pour cela, on peut choisir entre l’EURL, la SARL, le SA, la SAS… Ensuite, on procède à la rédaction des statuts. Ces derniers doivent contenir la forme juridique de l’entreprise, l’adresse de son siège social, le montant du capital social, la liste des apports des actionnaires, les activités principales et la durée de vie. Il faut noter que cette seconde étape ne peut se faire sans la domiciliation de l’entreprise. En effet, il faut avoir un justificatif provenant d’une société de domiciliation pour obtenir l’immatriculation de l’entreprise. Après, la prochaine étape consiste à déposer le capital social (ensemble des apports en industrie, en nature et en numéraires que les actionnaires mettent à disposition de la société). Le dépôt en question concerne uniquement les apports en numéraire. Et il faut noter le montant dans les statuts de la société. Pour un EURL, le montant minimum à déposer est de 0 euro contre 1 euro pour les SARL – SASU – SAS et 37 000 euros pour les SA.
L’annonce légale : est-ce une obligation ?
Dans le cadre d’une création d’entreprise, la publication d’une annonce légale est-elle une obligation ? Eh bien, après l’obtention de l’immatriculation, une annonce doit être publiée dans un journal habilité situé dans la même région que l’adresse de domiciliation de l’entreprise. On peut également la faire en ligne sur annoncelégale.com. Maintenant, la question est de savoir quelles sont les informations qu’il faut spécifier dans l’annonce légale. Mis à part la dénomination sociale, l’annonce légale doit contenir le sigle, le statut juridique, le montant du capital social, l’adresse de domiciliation, l’objet social, la durée de vie de la société, l’indication du greffe du tribunal où l’entreprise sera immatriculée au Registre du commerce et des sociétés, les noms et adresses des associés / associés tiers (gérant, administrateur…). En ce qui concerne le coût, il est devenu forfaitaire depuis le 1er janvier 2021. Il ne dépend donc plus du nombre de lignes écrites. En France, les coûts forfaitaires hors taxe sont de 395 euros pour le SA, 147 euros pour la SARL, 124 euros pour l’EURL, 197 euros pour la SAS et 141 euros pour le SASU. Si les entreprises sont domiciliées à Mayotte ou à La Réunion, les prix augmentent de 78 euros pour le SA, 29 euros pour la SARL, 25 euros pour l’EURL, 39 euros pour la SAS et de 28 euros pour le SASU. Les étapes listées dans cet article sont les plus importantes. Toutefois, il en reste encore quelques-unes avant que l’entreprise ne puisse exercer légalement (ex : ouverture compte bancaire professionnel, souscription à une responsabilité civile professionnelle…).