Quand on est face à un sinistre, on doit avertir la compagnie d’assurance, et ce, que l’on soit responsable ou pas. Toutefois, si on n’est pas responsable, il n’y a pas de malus. Parmi les cas qui n’impactent en aucun cas le bonus/malus, il y a par exemple le vol du véhicule, une catastrophe naturelle ou un vandalisme. Mais si on est responsable d’un carambolage ou d’un accident routier, il y aura un malus. Si on accumule les sinistres responsables, le risque est la résiliation du contrat d’assurance. Si cette situation vous concerne, découvrez par la suite comment assurer votre véhicule.
Qu’est-ce qu’un conducteur malussé ?
On dit qu’un conducteur est malussé s’il est responsable d’un ou de nombreux accidents de la route ou s’il n’a pas payé à temps les cotisations. Pour rappel, le malus est appliqué à la prime d’assurance sous forme de coefficient négatif. C’est une sanction pour mauvais comportements routiers. Les sinistres exclus sont ceux qui sont non responsables : bris de glace, incendie, vandalisme, vol et accident de stationnement sans tiers identifié. Inversement, il y a le bonus qui est une récompense des bons comportements sur la route, et il a pour effet de réduire le tarif de l’assurance. C’est le Code des assurances qui régit le concept du bonus/malus. Le malus augmente le tarif de la couverture, la prime sera plus élevée que la moyenne. Dans certaines situations, la compagnie d’assurance résilie le contrat du conducteur malussé. En effet, elle ne souhaite pas couvrir des risques trop importants. Après, il sera difficile de trouver un assureur pouvant assurer le véhicule. Et même s’il trouve assurance automobile en ligne, sa prime sera plus chère. Et encore, cet assureur peut limiter les garanties comme les garanties complémentaires ou l’assurance tous risques.
Trouver un assureur pour conducteur malussé
Pour les automobilistes malussés, il existe des compagnies d’assurances qui peuvent les prendre. Elles sont spécialisées dans la couverture des assurés à risques, malussés et résiliés. Leur atout est qu’elles peuvent souscrire rapidement une assurance. Et à l’inverse du BTC (Bureau Central de Tarification) qui ne permet que l’assurance au tiers, elles proposent tous types de couverture : au tiers, intermédiaire et tous risques. Les automobilistes malussés peuvent donc bénéficier d’une couverture complète comme n’importe quel assuré. Cependant, c’est plus cher, mais il y a des comparateurs en ligne permettant de connaître toutes les offres sur le marché. Cela permet d’ailleurs de tomber sur une compagnie d’assurance plus abordable. Si jamais aucune compagnie d’assurance n’accepte d’assurer le conducteur malussé, il est possible de saisir le BTC une quinzaine de jour suite à la réception du deuxième refus. Il va forcer celle choisie à prendre en charge le conducteur même pour la responsabilité civile. Cela va durer une année, et l’assureur peut résilier le contrat s’il le veut. Néanmoins, c’est le BTC qui fixe la prime, et elle est souvent élevée.
Il ne faudrait pas oublier que depuis 1958, toutes les personnes titulaires d’un véhicule terrestre à moteur doivent obligatoirement souscrire à une assurance responsabilité civile. C’est valable même si le véhicule ne sort jamais ou si le conducteur est résilié à cause d’un malus important.