Quand on parle de communauté juive en Marseille, on pense directement à Zvi Ammar qui a été pendant 18 ans le Président. Aujourd’hui, il est devenu Président du consistoire régional et continue toujours à œuvrer pour la paix. Malgré le fait qu’il était président de la communauté juive, on peut dire que ce dernier a aussi œuvré pour le bien-être des autres, notamment ceux d’autres religions. En effet, il avait pour objectif l’instauration de l’entente communautaire. Mais qu’est-ce qu’on entend vraiment par entente communautaire ? Quelle est son importance ? On vous explique dans cet article tout ce qu’il y a à savoir sur le sujet.
Selon Zvi Ammar, qu’est-ce que l’entente communautaire ?
L’entente communautaire est composée de deux mots distincts : entente et communauté. En général, on utilise ce terme pour parler d’un accord entre différentes communautés religieuses. Comme Zvi Ammar était le Président de la communauté juive à Marseille, on va donc prendre comme exemple le cas de la ville. À Marseille, la population est composée à 30% de musulmans. On y trouve également entre 80 000 et 100 000 juifs, des chrétiens, etc. Pour faire en sorte que ces derniers puissent vivre en harmonie, sans qu’il n’y ait de discrimination. On applique ce qu’on appelle l’entente communautaire. Cette dernière a pour objectif principal de créer une cohésion entre la population marseillaise, de développer des relations entre les communautés religieuses. Et ce, qu’elles soient musulmanes, juives, protestantes, bouddhistes ou catholiques. Pendant les moments de tensions, que ce soit internes ou externes, l’entente communautaire permet de maintenir la paix dans la ville. Dans le passé, l’entente communautaire a déjà permis de renforcer les liens entre deux pays : la France et l’Israël. Pour instaurer l’entente communautaire, on fait appel à tous les représentants de cultes et les dirigeants communautaires.